Le Slow Running : La Révolution Douce qui Bouscule les Codes de la Performance

Et si, pour progresser vraiment, il fallait enfin ralentir ? Bienvenue dans l’univers du Slow Running, une philosophie qui marie science de l’entraînement et bien-être mental, le tout sur un rythme… décomplexé.

Et si, pour progresser vraiment, il fallait enfin ralentir ? Bienvenue dans l’univers du Slow Running, une philosophie qui marie science de l’entraînement et bien-être mental, le tout sur un rythme… décomplexé.

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Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur la course à pied. La course à pied, ce n’est pas toujours la sueur, la souffrance et la chasse au chrono. Une vague de fond, aussi rafraîchissante qu’efficace, déferle sur les sentiers et les bitumes : le Slow Running. Loin d’être un phénomène de mode éphémère ou un alibi pour les « non-sportifs », cette approche s’appuie sur des principes physiologiques solides pour offrir une alternative durable et étonnamment performante. Prêt à découvrir pourquoi courir moins vite pourrait bien être la meilleure décision de votre vie de coureur ?  

Le Principe de Base : La Puissance de l’Endurance Fondamentale

Sur le plan professionnel, le Slow Running n’a rien d’un jogging paresseux. Il correspond en réalité à ce que les entraîneurs appellent l’endurance fondamentale. Il s’agit de courir à une allure où la conversation est parfaitement possible, où la fréquence cardiaque se situe entre 70 et 80% de votre FC max. À cette intensité, le corps apprend à puiser son énergie principalement dans les graisses, améliore considérablement son réseau capillaire et renforce le muscle cardiaque sans le stresser. C’est le socle sur lequel toutes les autres qualités (seuil, VMA) se construisent. En clair, c’est comme poser les fondations d’une maison : moins c’est spectaculaire, plus c’est essentiel.

« Courir moins vite pour aller plus loin. »

Les Bénéfices Insoupçonnés : Du Physique au Mental

La magie opère sur plusieurs tableaux. Physiquement, courir lentement permet une meilleure récupération, réduit drastiquement le risque de blessures lié au surentraînement et, paradoxe apparent, prépare mieux aux longues distances. Mais le vrai « divertissement » est ailleurs : dans la tête ! Libéré de la tyrannie du chronomètre, le coureur redécouvre le plaisir simple de l’effort. Il peut admirer le paysage, écouter un podcast ou simplement laisser vagabonder ses pensées. Le Slow Running devient ainsi un acte méditatif, un antidote puissant au stress quotidien.

Finie la corvée, place au kiff !

Comment l’Intégrer dans son Entraînement ? Le « 80/20 », la Règle d’Or

Vous êtes sceptique ? La méthode est pourtant rodée. La règle du 80/20, popularisée par des experts comme Matt Fitzgerald, stipule que 80% de votre volume d’entraînement hebdomadaire doit être effectué à faible intensité (votre allure Slow Running), et seulement 20% à haute intensité. Cela signifie que si vous courez 4 fois par semaine, 3 sorties seront lentes et confortables, et une seule sera consacrée au fractionné. C’est scientifiquement prouvé : cette répartition est la plus efficace pour progresser sur le long terme. Alors, on respire et on lâche les baskets ?

Conclusion

Le Slow Running n’est pas un renoncement à la performance ; c’est une redéfinition intelligente de celle-ci. C’est l’art de conjuguer l’exigence physiologique avec le plaisir immédiat, la rigueur de l’entraînement avec la liberté de l’esprit. Alors, la prochaine fois que vous enfilerez vos running, posez-vous une question : et si, pour une fois, vous preniez votre temps pour aller plus loin ?

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